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France - Grèce (détail)
La Grèce prolonge son rêve !
Qui aurait parié un euro sur la qualification de la Grèce pour une demi-finale de Championnat d'Europe il y a encore deux semaines ? Seuls les plus fervants supporters grecs sans doute... Mais les faits sont là: la Grèce, après avoir battu le Portugal en match d'ouverture, s'offre sa deuxième victoire en battant la France en quart de finale. La fête va battre son plein dans les rues d'Athènes !
Soyons clair: la France ne méritait nullement sa place dans le dernier carré. En plein doute depuis l'ouverture de l'Euro, peu importe les déclarations des joueurs et du staff technique, les Bleus ont éprouvé les pires difficultés à faire le jeu et se créer des occasions de but. En confirmant une charnière défensive composée de Thuram et Sylvestre, Santini prenait des risques d'autant que Vieria ne pouvait prendre part au jeu.
On assista durant toute la première période à un match au ralenti, sans âme et sans rythme. Seuls les Grecs s'étaient créés quelques occasions digne de ce nom mais Barthez était vigilants sur des envois de Charisteas et Fyssas. La France sans imagination était incapable de bousculer une équipe grecque repliée autour de son gardien. Zidane n'était pas présent dans les duels, les couloirs n'étaient pas occupés ou mal. En face pourtant, les Grecs n'étaient pas des génies mais remplissaient avec mention leur devoir dictée par Rehhagel. Bref, c'était avec un certain soulagement que l'arbitre Frisk mettait fin à la première période.
Le seconde débutait malheureusement sur la même copie. Indigne d'un quart de finale d'un Euro, tout simplement. Lorsque débutait la valse des changements, les Grecs allaient bénéficier de 100% de réussite sur leur seule contre-attaque: Zagorakis centrait pour le grand Charisteas qui de la tête trompait Barthez 0-1. Il restait alors un peu moins de 30 minutes à jouer. Santini changeait enfin ses plans en faisant monter au jeu Saha et Wiltord. Ces deux joueurs tentaient bien de dynamiser l'attaque mais sans plus de résultat. Les Grecs se devaient de continuer ce qu'ils savent faire de mieux: défendre. Thierry Henry sortait cependant un peu de sa torpeur mais le gardien grec se relachait aucun ballon. L'intensité du match augmenta dans les dix dernières minutes mais sans pour autant acculer la Grèce. Et c'est tout logiquement que l'arbitre mettait un terme à ce match sur ce score surprenant mais après tout tellement logique...
R.H.
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La Grèce prolonge son rêve ! (suite) |
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