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Rép. Tchèque (Groupe D)
Comme au Royaume-Uni en 1996?
La République tchèque, véritable constellation de joueurs de talent qui a réussi un parcours presque sans faute en qualification, compte parmi les grands favoris au Portugal même si elle est tombée dans le groupe D, le plus relevé des quatre.
L'expérimenté sélectionneur Karel Brueckner, qui peut compter sur des éléments de très haut niveau presque à chaque poste, a en effet réussi à fédérer ces joueurs de tempérament et à les mettre au service de son système de jeu qui privilégie pressing et vivacité. Après avoir raté le voyage au Mondial-2002, les Tchèques ont mis la manière pour décrocher leur billet pour l'Euro-2004 lors des qualifications avec sept victoires, un nul, aucune défaite pour 23 buts marqués et 5 encaissés. Une vraie promenade de santé, malgré la présence des Pays-Bas dans le groupe.
Mais les troupes de Brueckner se garderont de toute euphorie. Déjà qualifiés pour l'Euro-2000 après un sans faute (10 victoires en 10 matches), les Tchèques avaient chuté d'entrée en phase de finale, dans un groupe difficile avec les Français et les Néerlandais. Vingt-huit ans après la victoire de la Tchécoslovaquie en 1976, huit ans après leur finale perdue au but en or contre l'Allemagne, la génération des Pavel Nedved et autres Karel Poborsky sait que c'est sa dernière occasion de brandir le trophée.
Rayonnant à la Juventus Turin, Nedved a été sacré Ballon d'or en 2003. Avec Poborsky, Tomas Rosicky et Tomas Galasek, il forme un des plus forts milieux de terrain du moment. Dans les buts, le jeune Petr Cech (22 ans à l'Euro) fait preuve d'une belle assurance. Devant lui, Rene Bolf, Tomas Ujfalusi et Zdenek Grygera montent une garde impitoyable. Et puis, servi par un milieu de terrain de choix, le géant de Dortmund Jan Koller continue de perforer les défenses.
Mais depuis la qualification pour l'Euro, le bilan des Tchèques est plutôt négatif avec un nul en Italie (2-2) en février puis deux défaites contre l'Eire (1-2) et face au Japon (0-1). Cette dernière défaite, qui intervenait à deux mois du coup d'envoi de l'Euro, obligera les Tchèques à «revenir sur terre», selon les mots de Pavel Nedved.
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